Conseil d’Etat: c’est parti!

  • Le nouveau Conseil d'État lors de la prestation de serment. Photo MP

Mercredi 31 mai, à la cathédrale Saint-Pierre, les sept conseillers d’Etat prêtent serment (lire ci-dessous). De quoi donner le coup d’envoi de la nouvelle législature. Cinq années remplies de défis. D’abord, celui de la collégialité. Pour qu’un exécutif fonctionne, il faut que ses membres s’entendent. Or, l’affaire Maudet a fortement ébranlé le précédent collège. Le retour au pouvoir du conseiller d’Etat aux côtés de trois anciens: Antonio Hodgers, Nathalie Fontanet et Thierry Apothéloz pose forcément la question de cette «entente». Reste que tous, sans exception, ont intérêt à avancer groupés.

Pierre Maudet afin de démontrer qu’il a tiré les leçons de cette crise et qu’il n’est pas revenu pour prendre sa revanche. Et les six autres pour prouver qu’ils respectent le vote populaire. D’autant qu’ils ne sont pas trop de sept pour gérer les affaires de la République. La répartition des Départements est, de ce point de vue, de bon augure. Pierre Maudet n’a pas hérité d’un département croupion (loin de là) et selon plusieurs sources, les séances se seraient bien passées. En témoigne le selfie du septuor posté sur les réseaux sociaux par Antonio Hodgers.

Désormais, il n’y a plus qu’à! Plus qu’à réformer l’Instruction publique; aider les entreprises à surmonter l’inflation et les reliquats du Covid; trouver le bon compromis pour concilier les mobilités; créer du logement; relancer le Grand Genève; s’attaquer à l’impact social et financier lié au vieillissement de la population ou, sur le plan de la sécurité, à la violence accrue chez les jeunes. C’est parti!