COEUR - Rien de plus passionnant que d’entendre Philippe Morel parler de médecine. Professeur et chirurgien, celui qu’on connaît aussi comme député PDC expliquait, comment la transplantation cellulaire d’îlots de Langerhans provenant du pancréas du porc pouvait être de nature à traiter le diabète de type 1. Avec de nombreux autres chercheurs, dont les professeurs Léo Bühler, Thierry Berney et Jacques Philippe, mais aussi des scientifiques aux Etats-Unis, Philippe Morel planche sur le sujet depuis près de vingt ans. Genève pourrait en devenir un lieu pilote, à condition que l’équipe réussisse à rassembler quelque quatre millions, notamment pour ouvrir, dans la campagne genevoise, une ferme porcine (oui, ça rappelle Orwell!) où les animaux seraient élevés et traités en champ stérile.
GRIFFRE - D’abord, la bonne nouvelle, qu’annonçait lundi 27 janvier l’Agence Decaprod: les TPG vont rechercher, comme directeur général par intérim, Christoph Stucki. L’homme est une somme de compétences: il a dirigé la régie de main de maître entre 1987 et 2004, il a les réseaux, la connaissance, la vision. Ce qui, en revanche, est fort de café, ce sont les trop longues années avec, au plus haut niveau, des personnalités n’ayant manifestement pas ses qualités. Comment a-t-on pu laisser errer à ce point une régie de service public aussi importante? Il ne s’agit pas ici de faire grief à ceux qui ont occupé ces postes, mais bien de demander des comptes à ceux qui les ont choisis. Selon quels critères? Il s’agit après tout de notre argent. Comme usagers et contribuables.