Les Genevois ne veulent pas de nouvelles augmentations quelles qu’elles soient. Une fois de plus, la population genevoise devait s’exprimer sur une nouvelle augmentation de sa fiscalité, réclamée par une extrême gauche qui ne lâche jamais rien. Une fois de plus celle-ci a été refusée en votation par le peuple souverain dimanche 12 mars.
Il me semblait pourtant que l’affaire était entendue et que les Genevois avaient été assez clairs jusque-là en disant systématiquement non, et cela depuis très longtemps, à toute tentative d’augmentation de leur fiscalité.
Mais c’était sans compter sur la pugnacité de la gauche, qui malgré ses défaites successives sur ce même sujet, remet systématiquement le couvert au lendemain de chaque votation en trouvant une autre raison pour tenter de faire payer encore plus ceux qui travaillent et gagnent bien leur vie. Et, en toute logique (de gauche), on retournera à nouveau aux urnes dans quelques mois, pour voter cette fois sur une nouvelle initiative qui demande aux riches – toujours les mêmes – une nouvelle augmentation de l’impôt sur leur fortune de 0,5%.
Tout cela coûte très cher et je suggère qu’on étudie la possibilité de créer une nouvelle loi qui interdirait de revenir pendant une certaine période (par ex. deux ans) sur un sujet qui aurait été clairement rejeté par le peuple au préalable.
En fait, Genève est riche, très riche même et n’a aucun besoin qu’on augmente ses impôts qui sont déjà parmi les plus confiscatoires de Suisse. Depuis plusieurs années, les autorités compétentes… prévoient des budgets largement déficitaires qui ne sont jamais réalisés car ils bénéficient d’une sorte de baraka qui fait qu’ils encaissent, année après année, des centaines de millions imprévus qui leur tombent du ciel et viennent ainsi compléter et dépasser des budgets prévisionnels pas très fiables en l’occurrence. Cela se vérifiera le 30 mars, jour de la présentation des comptes 2022.