Des variétés conquièrent le vignoble genevois

TERROIR • Les vignerons locaux font montre d’ingéniosité pour produire des vins purs.

  • Les vins genevois sont de plus en plus purs. RéGIS COLOMBO

    Les vins genevois sont de plus en plus purs. RÉGIS COLOMBO

Entre variétés résistantes aux parasites et techniques naturelles, les faiseurs de vin soignent leur breuvage. Petit tour de piste avec Denis Beausoleil, directeur de l’Office de promotion des produits agricoles de Genève (OPAGE).

GHI: De nouveaux cépages ont été introduits dans les vignobles, quelles sont leurs particularités?
Denis Beausoleil:
Effectivement, des plants encore peu connus, comme le divico et le divona gagnent en importance dans notre vignoble. Nécessitant peu ou pas de traitements sanitaires, ces variétés résistantes séduisent autant par leur goût que par leur faible impact environnemental. Mais, de vieux cépages historiques comme la mondeuse ou l’altesse sont également remis au goût du jour par les vignerons et les vigneronnes du canton.

– Quelles sont les différentes techniques utilisées pour que la production soit la plus saine possible?
C’est par exemple l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires tout en promouvant la biodiversité avec des vignes enherbées et fleuries. Ce qui favorise en plus le bien-être de notre faune.

– Que représente en surface et en nombre d’exploitations le vignoble genevois?
Plus de 1400 hectares. Ce qui place Genève comme 3e canton viticole au niveau des surfaces. Au total, 80 caves proposent leurs bouteilles sur le canton.

– En quoi les vins genevois sont-ils différents de ceux d’autres cantons suisses?
Je dirais notre belle diversité au niveau des spécialités avec, au moins, une trentaine de cépages proposés. Et, en comparaison avec la concurrence internationale, un remarquable rapport qualité-prix.