Il faut réduire les frais de garde à charge des parents

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530 millions par an pour soutenir les parents qui font garder leurs enfants pour travailler. Je m’engage fermement pour que ce projet soit adopté à la prochaine session. Trop souvent, les femmes quittent leur poste après une maternité. Si c’est un choix, c’est bien ainsi. Si c’est une obligation, faute de solution abordable, nous n’avons pas à en être fiers. La Suisse est d’ailleurs à la traîne sur ce dossier: 38e sur 41 pays de l’OCDE en 2021, selon l’UNICEF!

Mais est-ce une tâche de la Confédération? Ma réponse est: oui, aux côtés des cantons. A preuve, le programme de soutien octroyé depuis 20 ans par la Confédération a permis de créer plus de 70’000 places de crèches. En a-telle les moyens aujourd’hui, en période de restriction budgétaire? Le projet dont on débattra en mars devra en décider. Il prévoit un soutien entre 10 et 20% du coût moyen d’une place d’accueil. Ainsi, une famille qui débourse actuellement 800 fr. par mois pour faire garder ses enfants, pourrait économiser entre 80 à 160 fr..

Aujourd’hui, les femmes contraintes d’arrêter ou de réduire leur temps de travail voient leur situation économique péjorée en cas de divorce, leur prévoyance-vieillesse amputée. Sans compter que le marché du travail a urgemment besoin d’elles. Alors oui, il y a un intérêt général à ce que la Confédération aide les familles de ce pays.