La danse s’écrit aux Bains des Pâquis

  • Une lithographie signée

    Une lithographie signée Paul Colin rend hommage à Joséphine Baker. MCTS/BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE UNIVERSITAIRE NEUCHÂTEL

 Les discos et dancings sont fermés depuis des mois pour cause de Covid. L’occasion pour Dora Kiss, chercheuse en danse, de faire un petit point historique sur le sixième art en Suisse. Jusqu’au 3 juin, des archives concernant cette pratique sont à découvrir sur la jetée des Bains des Pâquis. «L’exposition est un best-of issu du catalogue des écrits suisses de la danse», résume Dora Kiss, auteure dudit catalogue. On y trouve par exemple un règlement fixant l’heure de fermeture des cabarets en 1797.

Intitulé Interscrire la danse, l’événement permet notamment de se rendre compte que «ce n’est pas la première fois dans l’histoire de notre pays que l’on interdit la danse», souligne la chercheuse. Loin des questions sanitaires, dans les siècles passés, c’est surtout la peur qui justifie l’interdit. «Le rapprochement des corps était alors considéré comme malsain et allant à l’encontre de la morale», poursuit Dora Kiss. 

«Interscrire la danse», jusqu’au 3 juin aux Bains des Pâquis