La jeunesse, un atout politique?

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Ils sont jeunes et font de la politique. La belle affaire me direz-vous! La jeunesse ne fait pas un programme. Tout juste un bon argument de vente… Pas si sûr. A les voir s’investir, débattre, lancer des projets, on se dit que la fougue, voire l’envie d’en découdre apportent bel et bien un plus.

Dans cette arène où les vieux de la vieille ressassent (pour certains) des idées un brin usées, ils déboulent avec leurs préoccupations. Celles de leur temps et de leur génération. Ils sont sensibles aux problèmes de logement parce qu’ils ont, eux-mêmes, galéré à trouver un appartement; ils cherchent des endroits où sortir et se penchent de facto sur l’évolution de la vie nocturne; ils s’interrogent sur leur santé (et ses coûts), leur façon de se déplacer, leur mode de consommation et sur les changements climatiques. Surtout: ils regardent vers l’avenir.

Leurs méthodes, leur vocabulaire, leur façon de communiquer ainsi que les supports employés ont aussi changé. Laissant les boomers sur le bord du chemin. Face à de tels bouleversements, les jeunes engagés ont clairement un rôle à jouer. Celui de convaincre les citoyens de leur âge de la nécessité de ne pas être spectateur mais bien acteur de la cité. A minima en votant. Mais aussi celui d’ouvrir les yeux de leurs aînés sur les enjeux à venir et de les guider vers le monde de demain.