La passion des belles autos reste intacte

COLLECTIONNEUR • Les regards ne trompent pas: les amoureux de mécaniques exceptionnelles profitent de chaque occasion pour nourrir leur passion. Marc Robin a réuni quelques dizaines de bolides.

  • La très rare LaFerrari (499 dans le monde) est en consignation, en attendant un amateur d’exclusivité.

    La très rare LaFerrari (499 dans le monde) est en consignation, en attendant un amateur d’exclusivité.

  • L’Aston Martin One-77 n’a été construite qu’à 77 exemplaires, et l’un d’eux est à Genève.

    L’Aston Martin One-77 n’a été construite qu’à 77 exemplaires, et l’un d’eux est à Genève.

  • Peindre une Mercedes-Benz, pour Martin Engler, entre dans ses projets protéiformes, liés à Cuba, à l’automobile et à… la vie.

    Peindre une Mercedes-Benz, pour Martin Engler, entre dans ses projets protéiformes, liés à Cuba, à l’automobile et à… la vie.

Cela fait près de huit ans que des silhouettes de rêve occupent la vitrine et les abords de l’enseigne Marc Robin Automobiles. Quelques dizaines d’invités, tous amateurs de belles voitures, fêtaient le retour à des jours meilleurs après la crise sanitaire. En déambulant entre les carrosseries, des objets mythiques attirent l’attention, comme la très rare One-77, une Aston Martin incroyable, sculpture sur roues construite à seulement 77 exemplaires. Ou la fameuse LaFerrari, également très rare et très chère.

On ne compte plus les Porsche qui sont passées par là, une des spécialités de Marc Robin, fin connaisseur. Comment peut-il exposer tant de voitures dont les prix voguent à des altitudes inimaginables? Certaines sont en consignation, leurs propriétaires désirant les faire voir en attendant l’amateur encore plus amoureux qu’eux et qui pourrait les acquérir.

Prestige et sport sur circuit

Les badges que l’on observe sont évidemment Porsche (il y en avait huit neuves avant la pandémie), Bentley, Ferrari, BMW et «il y a toujours une Aston Martin dans un coin», sourit Marc Robin. La crise sanitaire a certes compliqué certaines affaires, mais la pénurie de composants a ralenti le marché des autos neuves et soutenu celui des occasions, y compris dans le haut de gamme.

Dans la vitrine, une étrange monoplace. Elle symbolise le partenariat que Marc Robin a inauguré avec ACD Motorsport. Depuis vingt ans, cette société transmet le goût de la compétition en emmenant des jeunes sur circuit. Les nouvelles monoplaces sont des Formule 4 (420 kg et 180 ch) idéales pour se familiariser avec la compétition.

Le patron, Charles Croset, a démarré des stages sur le circuit de Bresse en 2007. ACD a vingt ans, une trentaine de voitures et dernièrement six de ses Formule 4 ont pu être badgées aux couleurs des équipes de Formule 1: Ferrari, Red Bull, Mercedes-Benz, Aston Martin, etc. Cela plaît aux jeunes, qui aiment s’identifier. La formation peut d’ailleurs commencer dès l’âge de douze ans… De quoi envisager un avenir en course. Cette activité intéresse aussi les entreprises, les écoles privées, comme stages de motivation. Prendre confiance, aller au bout de ses limites sont des concepts dans l’air du temps.