Gros travail de relookage pour cette version du Kia Sorento. La face avant prend un air de fauve, le décor intérieur augmente le niveau de qualité.
Nous avons testé le moteur diesel CRDI de 197 ch., avec boîte auto à six rapports. Un ensemble bien pensé, qui facilite la vie partout. Hors des villes, malgré la répartition de la traction, la garde au sol pas très élevée ne lui permet pas de faire des folies. Par contre, il se sortira des sentiers boueux ou des routes enneigées sans problème. Une position Lock sert à cet usage. Le châssis souffre un peu du poids et du choix de suspensions plutôt souples. A allure soutenue dans certains virages, on note un soupçon de roulis. La consommation reste contenue, elle serait bien plus basse avec la boîte manuelle selon le constructeur. Admettons, mais l’automatique est si confortable… Son seul désavantage réside dans les derniers rapports longs, qui le font changer souvent, dans les montées d’autoroute notamment. La sérénité auditive s’en ressent.
Aux commandes
A l’intérieur, dans la version à cinq places, le coffre est vaste, avec un seuil de chargement un peu haut. Une variante ajoute une troisième rangée pour deux passagers, de préférence des enfants. Le conducteur dispose d’un ensemble de commandes impressionnant. Il peut, par exemple, régler par un bouton l’assistance de la direction, sur Sport, Normal ou Confort. Le design sobre augmente la qualité perçue. Des placages métalliques le soulignent discrètement. La climatisation auto se veut un peu perfectionniste et souffle parfois trop fort pour rattraper la température choisie. Les sièges cuir sont chauffants et ventilés. Selon le niveau retenu, on peut agrémenter la vie à bord avec un double toit vitré procurant une belle luminosité. Sans prétention pour le hors-piste, le Sorento a par contre des aptitudes sur la route, en avertissant lorsque l’on change de voie ou quand un véhicule se trouve dans l’angle mort. Il offre beaucoup, avec toujours 7 ans de garantie et d’assistance