Kia se fait peu à peu une place dans la classe compacte en multipliant les arguments dans sa cee'd. Le premier contact demande de les recenser pour voir s'il n'y a pas quelque chose d'utile qu'on pourrait oublier.
Adapter le véhicule à son style
Prenez le volant. En hiver, vous pouvez le chauffer. Vous avez aussi un interrupteur pour régler le style de conduite sur trois positions, avec une direction très assistée pour la ville, normale pour un usage courant, et plus directe en mode sport. Pas sûr que le commun des mortels en change bien souvent… Votre rigueur sur autoroute fait l'objet d'une surveillance, on appelle ça un avertisseur de franchissement de ligne. En ville, vous repérez une place de parcage, hop, vous appuyez sur un bouton et la voiture se gare toute seule… à part votre contribution pour avancer et reculer. L'abondance de commandes étonne, on confond facilement le régulateur de vitesse avec le limiteur, par exemple.
Conducteur choyé
Kia a voulu donner le sentiment d'une attention spéciale portée au conducteur. Si vous avez choisi l'option Smart Key, il suffit que la clé soit dans votre poche ou votre sac et, quand vous vous approchez de nuit, une lumière douce éclaire les portières alors que les rétroviseurs, qui s'escamotent au verrouillage, se redéploient. Tout cela avant même que vous ayez appuyé sur le petit bouton de la poignée. Le cuir bicolore joliment piqué et le soin apporté au design, extérieur et intérieur, marquent le progrès de Kia. Un immense toit vitré, dont la partie antérieure s'ouvre, complète cette impression.
Equilibre général
La version avec la boîte à double embrayage se conduit avec douceur. Les palettes au volant servent pour rétrograder en anticipant, ou si l'on désire aller plus loin que la position «S» plus dynamique. Mais le moteur montre là ses limites, visiblement il représente un bon compromis et n'a pas de vocation sportive. Le châssis se comporte avec une neutralité imperturbable.