L'esprit de l'Ouest

La Jeep Compass respecte les codes de l'Ouest avec une silhouette plutôt rustique. Comme si les dessinateurs avaient eu pour consigne de conserver la base des modèles pionniers de la marque. Un peu brut de décoffrage, mais non sans charme.

Format citadin

Les dimensions contiennent la Compass dans un volume raisonnable… pour une américaine. La taille de nos parkings rend ce choix judicieux, mais la largeur reste imposante! A l'intérieur, notre véhicule de test arborait un cuir noir un peu rugueux qui lui aussi fait penser aux fondamentaux du Far West. Parmi les curiosités, le levier pour bloquer la transmission aux quatre roues se situe entre les deux sièges, sous l'accoudoir, il faut le savoir! Etrange emplacement, une fois qu'on l'a repéré, pas de problème, il suffit de tâter un peu. La volonté doit être d'éviter un enclenchement intempestif, cela fixe la répartition à 50/50, sinon l'électronique se charge de choisir la meilleure variante de motricité. Les autres commandes sont regroupées au volant et derrière celui-ci.

Nouveau moteur

Le nouveau moteur diesel de 2,2 l. et 163 ch. remplace le 2 l. moins performant. Le surcroît de couple permet de tirer deux tonnes. La boîte manuelle à six rapports présente une certaine fermeté, mais cela n'a rien de gênant. En l'utilisant abondamment, on obtient un comportement assez dynamique et une consommation raisonnable. Elle est restée entre 6,5 et 7 l./100 km lors de notre test, très proche de la donnée d'usine. Un bon point soulignant les progrès de ce turbodiesel.Parmi les détails énervants, un ordinateur dont la commande au volant, peu intuitive, demande un apprentissage. Et les phares ne s'éteignent pas quand on coupe le contact. Nous avons apprécié l'aide au démarrage en côte, la modularité facile, malgré un seuil de chargement assez haut.