Reconnaissons l'honnêteté de Citroën: pour la version découvrable de la DS3, elle a choisi de lui apposer le suffixe Cabrio, car cette nouveauté n'est pas complètement ouverte. En réalité, le toit en toile couvre toute la surface et, en insistant sur le bouton de commande, il descend même jusqu'à occulter la lunette arrière. Cela explique que le radar de recul soit de série, car dans cette configuration, la visibilité s'amoindrit passablement. En abaissant les glaces avant – celles de l'arrière restent fixes – on pourra profiter déjà largement du grand air. Le fait à noter consiste dans une ligne qui est extrêmement fidèle à la DS3 d'origine. Des éléments particuliers la distinguent, comme des feux postérieurs donnant un effet 3D très esthétique, des jantes spécifiques. Pour le reste, la motorisation la plus sexy reste le fameux moteur THP de 156 ch., toujours prêt à procurer de jolies sensations.
Du sport en toute liberté
La VW Golf découvrable existe désormais dans la version portant la lettre R. Extérieurement, on ne distingue pas grand-chose, juste des pneus assez largement dimensionnés, des entrées d'air plus gourmandes et des ailes élargies. Le plaisir en est augmenté, seuls les connaisseurs sauront ce qui se cache sous cette livrée peu ostentatoire. Quand vous prenez le volant et que vous trouvez la route permettant de la cravacher, ce que nous avons fait dans le sud de la France, vous sentez rapidement que vous avez affaire à une sportive. C'est que son moteur développe 265 ch., on ne rigole plus! Prière de modérer la nervosité de son pied droit, sous peine de motricité aléatoire et d'envolée coupable de l'aiguille du compteur du côté où menacent les sanctions.Le soleil vous tente? En neuf secondes chrono, la capote disparaît. Sa première partie, juste au-dessus des passagers avant, est solide et devient le couvercle qui la protège une fois enlevée. Malin et pratique. Cette nouvelle version R a abandonné le six cylindres, normes d'émission obligent, mais le quatre cylindres turbo, plus compact et léger, affiche davantage de puissance et accroît l'agilité de cette décapotable musclée.
Poursuivre la ligne classique
Vingt-cinq ans après la première Z1, restée assez confidentielle, BMW reprend à la fois le crayon et son offre pour proposer la dernière variante de son roadster Z4. On se souvient de la Z3 aux formes arrondies, suivie par la Z4 surprenante. La nouvelle Z4 adopte des courbes plus aplaties. Elle gagne en légèreté. Une version sDrive 18i de 156 ch. ouvre désormais la gamme. Le toit en dur se range de manière élégante. Qu'il soit en place ou pas, la fluidité de la Z4 subsiste. Le choix des groupes propulseurs compte trois quatre cylindres et deux six cylindres. Tous bénéficient de la technologie TwinPower. La tradition de sportivité se vérifie à la touche permettant de choisir entre les modes Confort, Sport et Sport+, donnant à chaque fois une réactivité supérieure et un contrôle dynamique de stabilité différent.La position de conduite basse, l'empattement long, la propulsion et la qualité des moteurs garantissent des sensations propres à BMW. La dotation de série s'enrichit, les phares xénon sont inclus, leur configuration aplatie a permis d'étirer leur logement le long des ailes. Comme il est d'usage, de nombreuses options proposent de personnaliser le véhicule: le pack sport M, avec un châssis spécifique, des roues de 18 pouces M, et un kit aérodynamique. A l'intérieur également, le décor reprend des éléments plus sportifs.