«Apprendre à Apprendre» ou comment régler ses soucis

FORMATION • Une thérapie propose des formations pour adultes et adolescents, dans des institutions publiques ou au sein même des familles.

  • La thérapie systémique à la maison pour dénouer les tensions, notamment, entre un parent et son adolescent.

    La thérapie systémique à la maison pour dénouer les tensions, notamment, entre un parent et son adolescent.

«Mes outils permettent aux étudiants de tous âges, de retrouver les bons réflexes pour mieux apprendre», lance Annick Pochet, thérapeute en systémique brève. La spécialiste a développé des formations pour Apprendre à apprendre – une méthode pour se réapproprier ses compétences et repartir dans son cursus d'apprentissage de manière plus sereine – et a su les décliner aussi bien pour les adultes que pour les jeunes (adolescents dès 13 ans et plus). Ce qui lui vaut de les enseigner dans des collèges publics ou privés, des institutions comme Pro Juventute Genève ou encore des associations de parents d'élèves.

Pas d'intrusion

Et là où l'innovation est étonnante, c'est qu'elle propose la thérapie systémique brève à la maison. «Depuis deux ans, je me suis spécialisée dans cette pratique, car elle permet d'intégrer l'environnement des personnes à leur problématique», explique-t-elle. Il n'est pas question d'être intrusif, mais de laisser le champ libre à l'autre. «Aller chez les gens leur permet davantage de liberté, ajoute-t-elle. Ils peuvent ainsi dire et exprimer en direct leur ressenti.» Annick Pochet livre donc des outils qui permettent à ses patients de traiter une ou plusieurs problématiques dans leur contexte et à l'instant présent. «Lors d'une formation à domicile, un adolescent peut, par exemple, apprendre à gérer sa scolarité dans son milieu familial avec toutes les contraintes et spécificités qui y sont liées. Et dans le cadre des devoirs à la maison, un parent peut aussi comprendre qu'il n'est pas un enseignant à domicile.»

Autres axes

Les formations Apprendre à Apprendre s'articulent aussi autour de plusieurs axes. L'école, comme l'explique Annick Pochet. «Je suis des jeunes dans des collèges publics où l'échec en première année est sans appel pour une majorité d'entre eux. Je travaille avec des enseignants qui mettent beaucoup d'outils en place, mais malheureusement le décalage entre la théorie et ce qui passe chez les jeunes est considérable.»Il y a ensuite, Pro Juventute Genève avec deux formations: Mary Poppins, les gardes d'enfants à domicile. Mais surtout le dernier projet en date, en collaboration avec le Département de l'instruction public (DIP) et l'Office cantonal de l'emploi, les Assistants à l'intégration scolaire pour les enfants en situation de handicap. «J'ai participé à la formation de la première volée d'assistants de vie en milieu scolaire pour permettre à ces enfants qui méritent d'insérer le cursus scolaire normal», ajoute-t-elle avant de conclure: «Redonner confiance et estime de soi reste une de mes priorités».

Infos: Annick Pochet, tél. 079 542 53 44, www.pnl-systemique.com