Le Conseil d’Etat méprise les soignant(e)s!

Le Conseil d’Etat s’attaque à nouveau aux infirmières! Deux ans d’efforts des soignants en faveur de la population sont récompensés par la casse de leurs retraites. Trois projets de lois rédigés par le gouvernement prévoient des hausses de cotisations de 2e pilier et risquent d’entraîner, à terme, des baisses de prestations. Les policiers, les employés des TPG et les enseignants sont aussi touchés. Cette attaque est injuste, antidémocratique et dangereuse pour la stabilité du système de retraite.

Injuste parce que le Conseil d’Etat veut faire payer aux jeunes assurés les économies réalisées par l’Etat (et les salariés-contribuables) depuis les années 1970, et les conséquences du Covid. Antidémocratique puisque le peuple a voté en mai 2019 une loi pour «solder les dettes du passé», et pour éviter aux assurés d’aujourd’hui de passer à la caisse.

Enfin, en contrepartie de leur baisse de salaire et de leur cotisation augmentée, les assurés devront recevoir davantage en cas de départ anticipé (prestation de libre passage). Conséquence: une perte de plus d’un demi-milliard pour la seule caisse de l’Etat (CPEG) et le risque pour toutes les infirmières d’une baisse de leurs retraites!

Le Grand Conseil doit renvoyer ces projets scandaleux à leur expéditeur.