Etre designer chez VW vous confronte à un dilemme de créativité: comment être original sans rien changer, ou presque. Car une icône comme la Golf doit innover, tout en restant la même. On peut dire que la huitième génération est réussie. Des plis un peu plus affirmés, des feux légèrement plus bridés et la silhouette se reconnaît au premier coup d’œil.
L’électronique progresse
La dernière version embarque tout ce qui se fait de plus avancé en matière d’électronique. Au point qu’il a fallu un peu de temps pour peaufiner les logiciels avant la commercialisation. Le cockpit entièrement numérique a tout de la tablette évoluée. Notre pays n’est pas encore équipé, mais ailleurs la connectivité permet un lien avec les autres véhicules et la signalisation, un pas que nos autorités n’ont pas franchi. Elles ont en revanche abusé de peinture jaune pour dessiner des bandes cyclables à l’effet indésirable inattendu: le système de maintien de voie agit sur le volant pour positionner la Golf, mais pas forcément au bon endroit. Il faut le désactiver à chaque démarrage. Encore du travail pour corriger le logiciel! Pour le reste, les assistants se montrent intelligents et on s’habitue aux aides et à la sécurité qu’ils procurent.
35 millions d’exemplaires vendus
Le confort général et l’habitabilité sont excellents. Quel progrès depuis le premier exemplaire, en 1974, successeur de la Coccinelle! Jusqu’à aujourd’hui, 35 millions de Golf ont été vendues.
Le moteur de 150 ch associé à la boîte à double embrayage est parfaitement bien adapté à la Golf. Le châssis est sain en toutes circonstances. Le quatre cylindres est assisté par l’alterno-démarreur et une petite batterie pour les premiers tours de roue et les phases d’accélération. Cette première édition (badgée «First Edition») sera suivie d’une large palette de motorisations à essence, au diesel ou hybrides rechargeables, de 110 à 245 ch. Pour tous les goûts et toutes les bourses, la huitième génération est prête à redevenir numéro un des ventes en Suisse!