Plus longue, dessinée avec soin, très innovante sur le plan des prestations orientées vers les passagers: la septième génération de la Série 3 met la barre très haut. Il le fallait bien face à une concurrence acharnée. Ses forces? Un plaisir de conduite inégalé, pour conserver l’âme sportive et plaire aux avaleurs de kilomètres
Le matin, la voiture vous salue. C’est l’hiver, si vous enclenchez le siège chauffant plusieurs jours de suite, elle le met automatiquement en route ensuite. Une application très maline enregistre les cinquante derniers mètres parcourus. Vous la sélectionnez et la BMW fait le chemin inverse toute seule! Surveillez tout de même l’accélération, le freinage et… les quidams errant autour de vous!
Parlez-lui! «J’ai faim!» Elle affiche les restaurants aux alentours. «Je veux du poisson.» Elle choisit les établissements spécialisés dans ce genre de gastronomie. Nous avons testé plusieurs de ces facilités: notamment «change la langue pour mettre l’allemand». Aussitôt dit, elle cause dans la langue de Goethe.
Plus grande, mais moins lourde
La taille de la berline a crû, mais le poids a diminué d’une cinquantaine de kilos. Le châssis a gagné en rigidité, en rigueur, poussant encore plus loin les limites déjà impressionnantes de la devancière. Sur des routes plus ou moins en bon état au sud du Portugal, nous avons pu constater que le filtrage est impeccable. L’insonorisation aussi, aidée par le pare-brise et les glaces antibruit. Le dynamisme est idéal grâce à une répartition des masses égale entre l’avant et l’arrière.
Le moteur testé, le quatre cylindres turbo de la 330i, pousse avec force. Une réussite. Sur circuit, les versions en cours de finalisation de la sportive M nous ont permis de prendre plaisir à une débauche de puissance, savamment maîtrisée. La gamme comprendra de nombreuses variantes, à essence ou au diesel, des propulsions comme des transmissions intégrales xDrive.