Cadillac a décidé de repartir à la conquête de nouveaux clients. Huit modèles seront renouvelés d’ici à la fin de la décennie. Au sommet, il faut toujours une icône pour tirer toute la gamme. C’est le rôle dévolu à la CT6.
AWD et roues arrière directrices
La stratégie était claire: fournir une grande voiture de luxe qui procure un plaisir de conduire certain. Châssis en partie en aluminium, suspensions pilotées, quatre roues motrices, quatre roues directrices, moteur puissant, mais économe grâce à la désactivation des cylindres en croisière: tout contribue à atteindre le but. Effectivement, pour avoir effectué de longs trajets, nous avons pu apprécier ses qualités de routière. A plus de 200 km/h, en croisière, elle est imperturbable. Trois modes de conduite l’adaptent au terrain: Tour, Sport et Neige-Glace.
L’intérieur respire aussi le luxe. Quelques détails font froncer les sourcils, comme l’écran tactile si brillant qu’il garde toutes les traces de doigt. Il faut s’habituer à utiliser le touchpad entre les sièges, bien conçu. Le cerclage du haut-parleur Bose-Panaray (excellente hi-fi) surplombant la planche de bord se reflète dans le pare-brise. Ce n’est pas grave, mais il aurait pu être noir mat.
Les applications rendent tous les services possibles. L’affichage tête haute maintient le regard sur la route. En face du conducteur, de nuit, un écran révèle les silhouettes détectées par le capteur infrarouge, entourant piétons et cyclistes pour avertir le pilote. La version la plus complète Platinum peut encore être dotée d’équipements supplémentaires. Les passagers arrière bénéficient de sièges électriques et d’un écran individuel. Les atouts sont réunis, reste à séduire les amateurs d’originalité. La ligne est hors du commun.