Dans la catégorie du luxe suprême, il n’y a aucun standard. Chaque client choisit en fonction de ses besoins d’abord, de ses envies ensuite et surtout. Nous avons testé le Bentayga V8 dans sa configuration à quatre places. A l’arrière, des fauteuils aux réglages multiples.
Moteur a quatre ou huit cylindres
Quand on stabilise la vitesse et que le terrain est plat, sans que l’on s’en rende compte le V8 désactive la moitié de ses cylindres. Economie de carburant, si l’on peut dire, en tout cas c’est dans ce sens que va Bentley, qui proposera bientôt l’hybride dans la même carrosserie. Il est difficile de rouler en toute tranquillité quand on a 550 ch. qui piaffent.
Alors, jouissons des accélérations somptueuses. Sur la position Sport, elles s’accompagnent d’un grondement sourd soulignant un tempérament sportif. Le châssis piloté répond avec une facilité déconcertante, même sur des petites routes tortueuses. Ensuite, observons qu’avec la configuration tout-terrain, les angles d’attaque et de fuite et le contrôle absolu sur les quatre roues autorisent des escapades là où personne ne va. Enfin, en utilisation quotidienne, autoroute, route, ville, apprécions le confort feutré et toutes les aides et installations qui agrémentent la vie à bord. La musique qui passe par la haute-fidélité Naim vaut son pesant d’enchantement, par exemple. Les exigences de la clientèle du très haut de gamme permettent des adaptations quasiment à la main de chaque Bentayga. Les artisans britanniques sont contents…