Le succès a déjà été supérieur aux espérances pour le grand SUV Cayenne. Rebelote avec le Macan, dont 97’202 exemplaires ont trouvé preneur en 2017… sûrement autant en 2018. Le restylage proposé s’appelle «optimisation», c’est logique, car peu de choses saute aux yeux. La face avant a été remodelée pour asseoir le Macan en largeur. Les luminaires adoptent des diodes de série. Le bandeau arrière reprend l’idée de la ligne continue. A l’intérieur, l’écran prend de l’ampleur. Les boutons de la console restent nombreux, mais tout est clair.
Le volant comporte un bouton commandant les modes de conduite. En son centre, celui appelé «Sport Response Button» augmente la sportivité durant une vingtaine de secondes. Et ça bouscule, les dépassements s’effectuent en un clin d’œil.
Moteur inédit
En entrée de gamme, le quatre cylindres perd quelques chevaux, sept, pour en afficher 245. En cause: le filtre à particules. Cela suffit tout de même! La nouveauté c’est le six cylindres, inédit sur Macan (connu sur Panamera et Cayenne). Par rapport à l’«ancien», il développe 354 ch., soit un gain de 14. Son architecture place le turbo au centre du V. Gain de place, et efficacité accrue.
Sur les routes de l’île de Majorque, le châssis démontre rapidement que sa rigidité augmentée confère des performances de conduite incroyables. La tenue de route est époustouflante eu égard au fait qu’il s’agit d’un SUV. De la sportivité, de la rigueur, bref, le soin apporté à maintenir un haut de gré de plaisir se vérifie à chaque tronçon sinueux. Pour les amateurs, la position Sport, ou une touche dédiée, ouvre l’échappement, on a alors une sonorité sauvage du plus bel effet.
La transmission est réglée pour favoriser la propulsion, gage d’agilité et du plaisir de quelques dérives maîtrisées. Le PTM (Porsche Traction Management) peut, selon les circonstances, varier la répartition jusqu’à 100% sur l’avant. N’oublions pas, également, que le Macan a, pour les aventuriers, de réelles capacités de franchissement. Une polyvalence assez extraordinaire…