Le SUV familial renforce ses muscles

Le reproche entendu à propos de la première génération du Q3 était qu’elle était un peu juste. La suivante a grandi de 97 mm en longueur, de 25 en largeur, l’empattement s’allonge de 77 mm. Ce sont les occupants et les bagages qui en profitent. Pour améliorer la modularité, la banquette arrière coulisse sur 150 mm, ses dossiers se rabattent en trois parties dans une proportion 40-20-40. Le coffre possède un plancher à trois positions. Avec un pack «rangement et coffre», des filets au dos des sièges avant et un pour retenir les colis, un casier sous le siège passager avant et des spots à diodes permettent de faciliter toutes les opérations de chargement.

Polyvalence au volant

L’Audi Q3 que nous avons testé avait la couleur spéciale orange vif, avec des rappels dans l’habitacle (option édition one orange pulse, 13’240 francs, mais notons qu’il n’est pas facile de comprendre toutes les subtilités des tarifs). Sa calandre single frame noire, des jantes de même couleur soulignaient encore plus son design puissant. Par rapport à son devancier, le SUV de milieu de gamme a été redessiné pour marquer ses épaules par des plis accentués. Le profil devient ainsi plus athlétique, la face avant gagne en personnalité. Le moteur du 45 TFSI affiche 230 ch, de quoi assurer des performances confortables. La boîte automatique S tronic à sept rapports brille par sa rapidité et son onctuosité. Le châssis, surtout avec l’amortissement régulé, colle bien à la route, d’autant mieux que la transmission est intégrale. Si bien que parfois il transmet avec un peu de sécheresse certaines inégalités. Les aides à la conduite sont nombreuses et efficaces et six profils peuvent être choisis, du plus sportif au plus raisonnable. L’écran de grande taille, de même que l’ensemble qui fait face au conducteur, peut afficher une foule de renseignements. Avec l’audio Bang&Olufsen Premium, le son tridimensionnel semble agrandir l’habitacle.

Notre avis

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