Le volume s’offre un costume de soirée

OPEL GRANDLAND X 1.2 • La marque allemande mélange les genres dans son nouveau SUV. Pas de transmission intégrale, mais des atouts certains.

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La silhouette a beau céder aux tendances de la mode, à savoir s’installer haut sur ses pattes, finir assez verticalement, bref, ressembler aux SUV que tout le monde veut, elle dégage un je-ne-sais-quoi d’élégance. Le souci du détail et les couleurs travaillées y contribuent certainement. A l’intérieur, Opel joue une partition située entre la sobriété et le raffinement. Le confort des fauteuils mérite une mention, tout comme l’ergonomie générale. On se sent bien à bord.

Moteur étonnant

Sous le capot se cache un trois cylindres alimenté par l’injection directe et un turbo. A l’oreille, la sonorité surprend un peu, c’est une sorte de ronronnement. Autre élément caractéristique: l’inertie faible limite le frein moteur. Rien de gênant. Le couple permet de ne pas trop utiliser la boîte de vitesses à six rapports lorsque l’on se déplace en douceur. Si l’on s’avise de vouloir obtenir davantage de punch, on en usera avec générosité, mais cela se traduit rapidement par une augmentation de la consommation. En mélangeant, ville, campagne, autoroute, nous avons difficilement pu descendre sous les 7 l./100 km.

La base provient de Peugeot. Aussi trouve-t-on une molette entre les deux sièges pour déterminer sur quelle surface on roule. Neige, boue, sable ou sec, les capteurs entrent en action pour jouer avec subtilité sur la gestion du couple. C’est intéressant. Evidemment, il n’y a toujours que deux roues actives, donc il n’y a pas de miracle dans les situations extrêmes, que fort peu d’automobilistes affrontent, faut-il le préciser.

Véhicule personnalisé

Les différentes versions, les packs ou équipements supplémentaires composent une voiture personnalisée. Notre Grandland X de test avait le hayon électrique, sensible au mouvement du pied sous le pare-chocs. C’est rapidement une nécessité lorsqu’on y a goûté.