Mercedes-Benz ne renonce pas à proposer un monospace compact. La Classe B a été complètement revue. En ligne de mire: les acquéreurs qui ne sont pas trop sensibles aux carrosseries des SUV et les familles aimant la modularité. D’ailleurs, à part les familles, les chineurs emporteront sans souci la lampe de salon de 2 m de longueur, en abaissant le dossier du siège passager avant. Un exemple de la variété et de la simplicité d’usage de ce modèle bien pensé.
L’assistance conviviale
Le saut de génération s’observe avec la commande vocale. Elle ne demande aucune autre chose que de… parler. «Hey Mercedes! Je cherche un parking» et elle propose sa liste. Au fil du temps, le système reconnaît de mieux en mieux la voix de ses propriétaires pour satisfaire leurs moindres désirs. L’écran est tactile, mais on peut aussi utiliser un pavé entre les deux sièges, un pavé tactile pour ceux qui aiment dessiner des lettres avec leurs doigts. Les aides deviennent ainsi un ensemble convivial qui fait de la voiture une sorte d’assistant personnel sur roues. Cela permet de se jouer des attentes du trafic agréablement. Le navigateur, au moment où il demande à changer de direction, affiche l’image de la caméra frontale et superpose une flèche pour que l’on voie vraiment où bifurquer.
Sur route, les améliorations apportées au châssis augmentent le plaisir de conduire. La direction, un peu trop souple en usage courant, gagne en fermeté si l’on choisit le mode Sport. L’assistant de maintien de voie ne supporte pas l’absence de clignoteur, et risque de freiner, vous êtes prévenus!
Le nouveau modèle reprend ce qui fait le succès de la Classe A. Un vaste écran fait face au conducteur, en réalité ils sont deux, reliés dans un ensemble élégant. Le futuriste peut lui aussi changer selon son humeur, d’une lumière douce à un rouge stimulant.