La dernière variante du roadster AMG GTC regroupe ce qu’il se fait de mieux en la matière. La structure du V8 biturbo a intelligemment installé les deux turbines dans le vide du V. Conséquence: un moteur peu encombrant, permettant de dessiner une silhouette très plate et abaissant le centre de gravité.
La valse des superlatifs
La calandre a tout d’une gueule de squale affamé. Le profil suggère la musculature. Notre voiture de test arborait un gris satiné soulignant encore l’agressivité. C’est qu’on acquiert ce modèle exceptionnel de Mercedes-Benz, ou plutôt de sa division compétition et sport AMG, pour avoir des satisfactions en tout.
Le moteur porte la signature de l’ingénieur qui l’a personnellement installé. Il réagit comme une bombe. Le launch control tient tout du boulet de canon, apposant une force conséquente sur la poitrine du pilote. Mais la ligne droite n’est pas le seul lieu où exercer ses talents. Ce roadster possède un châssis hors du commun, autorisant des passages en courbe hallucinants. En l’apprivoisant, le conducteur pourra choisir la position Race, réservée au circuit où le potentiel énorme pourra s’exprimer. L’utilité des freins en composite de carbone s’y révélera, plus que sur route.
Objet exceptionnel, ce roadster l’est également par ses finitions. L’habitacle sobre respire le luxe sans tapage. Bien conçu, parfaitement ergonomique, sauf des touches peu lisibles sous les ouïes de ventilation, il arbore un cuir cousu avec minutie. En décapotable, une «écharpe d’air chaud» protège votre cou. La température extérieure monte-t-elle à 30? La ventilation du siège s’enclenche automatiquement.
En choisissant le mode Sport, le son, plus ample, plus rauque, suscite l’admiration sans déranger. Juste un petit coup de canon au changement des rapports pour le fun. La grande classe…