Quand une citadine s’éprend aussi de grands espaces

ŠKODA FABIA • La modernité de la structure dégage un espace important pour les passagers. Le modèle est conçu pour la ville, mais pas uniquement.

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Voici venue la troisième génération de Fabia. Un renouvellement tranquille en vingt ans. Cette citadine est l’un des fleurons de la marque tchèque, en deuxième position devant l’Octavia. Avec sa longueur de quatre mètres, sa largeur contenue, elle se joue de la ville sans retenue. Surtout dans la version testée, dotée du moteur trois cylindres de 110 ch., avec boîte à double embrayage et sept rapports. Confort et réactivité, selon qu’on laisse le mode normal ou qu’on tire le levier pour enclencher le «S» plus dynamique.

Hors de ville

Le coffre est assez vaste pour des bagages raisonnables, pour quatre passagers par exemple. Il est alors facile de se lancer dans un long parcours. Le moteur bénéficie d’une caisse assez légère et sa cartographie le rend assez peu gourmand. L’insonorisation est globalement bonne. Alors bonjour la campagne, ou les autoroutes des vacances. On saura apprécier les sièges chauffants, avec un seul bémol, un appui lombaire insuffisant à notre goût.

Le fait d’avoir une voiture pour le quotidien, entendez les trajets pendulaires, ne signifie pas qu’il faille se contenter de peu. La connexion avec les téléphones les plus récents est parfaite. Il est alors possible de… ne pas râler dans les bouchons, en profitant de lire ses messages, d’écouter de la musique en streaming ou de faire défiler les photos de famille précédemment téléchargées. Cette sophistication va jusqu’à la mise à jour en ligne, permettant de se passer d’une visite au garage pour ça. Dans les accordéons, dont nos routes ne sont pas avares, le régulateur de vitesse interactif détend le conducteur en suivant docilement les accélérations et freinages. Une petite voiture, croirait-on. En fait un intérieur généreux et un équipement digne des plus grandes.