Un 4x4 de légende se met à l’hybridation

Au fil des ans, le Subaru Forester conserve une silhouette familière, comme une personne qu’il nous semble avoir toujours connue. La cinquième génération n’en déroge pas. La ligne a certes été un peu affinée, mais elle exprime une certaine confiance, une solidité que la marque a sans cesse représentée. Toute la structure est nouvelle et le moteur boxer à cylindres opposés a subi des retouches importantes puisque 80% de ses pièces ont été modifiées. Afin de gagner des grammes de CO2, il se voit adjoindre un petit moteur électrique. Un premier pas vers l’hybridation qui ajoute quelques chevaux et aide surtout au démarrage et aux accélérations.

Le volume comme atout

La batterie a pris place sous le plancher pour ne pas affecter la taille du coffre. Le petit moteur électrique n’est pas plus encombrant. Les passagers jouissent des quelques centimètres ajoutés en longueur. On se trouve dans un véhicule très pratique, très polyvalent.

Le système de traction sur les quatre roues s’appelle Symmetrical AWD. On roule en général sur la position «Normal» du bouton de sélection. Il en offre deux autres: le mode poussière-neige (Snow-Dirt) ou boue-neige (D.Snow-Mud). L’électronique se charge alors de répartir le couple au mieux pour se sortir de toutes les situations. Une aide aux descentes raides gère toute la traction et le freinage, le conducteur se concentrant uniquement sur la direction. Aussi agréable en ville que sur les routes, le Forester affronte les pires chemins en toute sérénité. La sécurité provient en particulier du système Eyesight: deux caméras situées en haut du pare-brise. Une surveillance qui se poursuit avec celle du pilote: détournez votre regard de la route et une alerte vous enjoint à revenir à l’essentiel… Deux écrans regroupent les informations utiles. L’électronique est du dernier cri.

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