Le restylage de la Mazda 6 Wagon, autrement dit le break, affirme son caractère. La calandre prend de l’ampleur, les phares s’effilent. L’âme du mouvement, traduction du «kodo design», est respectée. De profil, la courbe des glaces latérales dessine une silhouette toute de fluidité. Partout, la chasse aux sons parasites a été menée, diminuant le niveau sonore dans l’habitacle. Pour avoir roulé plusieurs milliers de kilomètres, nous pouvons affirmer que cela compte!
Vision à 360 degrés
L’habitacle a été soumis à un rafraîchissement important. Les sièges sont particulièrement réussis. Leur maintien général est idéal. Le cuir soigné donne un petit côté luxueux à cette voiture théoriquement de classe moyenne. L’écran a une taille un peu réduite par rapport aux standards actuels, cela devrait changer au renouvellement complet. Il comprend toutefois un élément précieux: la vision à 360 degrés, grâce aux caméras périphériques, utile lorsqu’il s’agit de garer cette longue auto. Les applications chères aux utilisateurs de smartphones ont leur place, en option, que ce soit Apple CarPlay ou Android Auto.
L’affichage tête haute montre les indications que l’on a choisies. L’électronique donne un peu l’impression de vous surveiller, en intimant fermement de reprendre le volant si votre poigne se relâche, ou en incitant à faire une pause-café. L’assistant de voie corrige doucement les trajectoires.
Sur longs trajets, la discrétion du moteur et son couple facilitent la vie et à la pompe l’économie sait se faire apprécier. Quand il s’agit de dépasser, les 184 ch. déboulent et, comme on dit, «ça pousse».