Depuis 1994, le design du Toyota RAV4 n’a cessé de se modifier. Parfois avec une inspiration, disons, inégale. La dernière mouture affiche une silhouette affirmée, avec une ceinture de caisse abaissée. Le capot descend aussi, favorisant la visibilité avant. Le style plus affûté se retrouve à l’intérieur. Les passagers gagnent quelques centimètres et le conducteur dispose d’un siège aux réglages améliorés. Le coffre ravira les mères et pères de famille avec un volume de 580 l, pouvant être porté à 1690 l en cas de besoin.
Moteur hybride
Le constructeur japonais reste champion des motorisations hybrides. Ce SUV ne fait pas exception. La consommation se maintient à un niveau très raisonnable. L’automobiliste peut choisir entre différents styles de conduite. Le mode EV permet de parcourir quelques kilomètres sans que le moteur thermique bronche, mais il faut pour cela avoir un pied droit d’une légèreté de ballerine. En mode Sport, ou en accélération franche en Normal, la boîte à variation continue fait rapidement monter le régime, provoquant un certain inconfort auditif. Pour éviter cela, il suffit de conduire «écolonomique» en portant le regard loin pour anticiper, autant les ralentissements que les dépassements. Ou d’utiliser les rapports fictifs au moyen des palettes au volant.
L’habitacle a subi des retouches majeures. La qualité qu’il exprime se remarque aux matériaux ainsi qu’à l’ergonomie soigneusement étudiée. Les compteurs passent, c’est inévitable, au tout digital et l’écran de la planche de bord multiplie les possibilités d’affichage. Il peut être utile de surveiller le flux d’énergie, quand le moteur thermique agit seul, assure la traction tout en rechargeant la batterie, ou se tait simplement en décélération. La consommation de notre test n’a pas atteint les 6l/100 km, pourtant avec plusieurs trajets autoroutiers. Pour une puissance dépassant 200 ch, c’est très raisonnable.