Les «Alfistes», comme on nomme les fervents amis d’Alfa Romeo, attendaient quelque chose de plus consistant que la petite Mito ou la Giulietta. La berline Giulia comble leurs désirs. Nous avons testé celle qui répondra aux besoins des avaleurs de bitume, animée par un moteur diesel généreux et peu vorace.
Notre voiture de test avait une boîte manuelle à six rapports, qui se marie bien avec le 2,2 l. de 180 ch. Le couple de 380 Nm incite à une conduite souple. Comme sur les autres Alfa, un levier DNA permet de choisir son style, le Dynamique étant le plus agréable avec, toutefois, une attention à porter à la direction, plus directe. Le Natural rend les suspensions confortables, et Advanced Efficiency privilégie l’économie de carburant.
Au rang des stars
Rejoignant les stars du segment des voitures premium allemandes, la Giulia est une propulsion. Une architecture favorisant l’agilité. Les Suisses pourront préférer les quatre roues motrices, indispensables à ce niveau de gamme.
Les originalités de l’habitacle commencent avec le bouton de démarrage, sur le volant. Et une commande d’essuie-glace curieuse, une sorte de levier sur le levier de droite. Autre remarque, le chauffage met un peu de temps à agir. Sinon, le design de l’intérieur correspond à celui de l’extérieur, fluide, racé. Tout au plus, pourrait-on lui reprocher une ligne supérieure de la planche de bord ne laissant qu’une place limitée à l’écran, un peu trop petit à notre goût pour les informations de navigation ou de la caméra de recul. A part ces détails, la Giulia possède ce caractère italien fait d’enthousiasme, d’originalité et de dynamisme.