SPORT • Après avoir sabordé le Servette FC – non le mot n’est pas trop fort, croyez-moi, – Hugh Quennec nous prépare-t-il un «remake» encore plus saignant avec le club de hockey dont il est le propriétaire et le président? Refusera-t-il une nouvelle fois les aides extérieures pour tenter, à n’importe quel prix, de sauver son investissement? Nous le saurons dans un avenir très proche, tant la situation du Genève-Servette HC (GSHC) est préoccupante et urgente.
Revenons au Servette FC dans lequel GHI a investi près d’un million en 2014 pour aider le club à se maintenir en Super League. En vain, aucun autre entrepreneur n’ayant suivi! On se souvient que finalement, après un long suspens, la première équipe du club genevois est descendue en Challenge League et a évité de justesse la faillite de la société grâce à la Fondation Hans Wilsdorf. A l’époque déjà, Hugh Quennec, qui détenait l’ensemble des actions, a toujours refusé de céder tout ou partie de son capital alors même qu’il y avait plusieurs investisseurs prêts à mettre l’argent nécessaire pour sauver le club. Il semble que l’on est en train de revivre exactement le même scénario avec le Genève-Servette HC alors même qu’à nouveau plusieurs personnes se pressent, semble-t-il, au portillon pour investir dans le club.
On vous en conjure, Monsieur Quennec, on sait que vous avez fait beaucoup pour le hockey à Genève, on vous en est reconnaissant, mais s’il vous plaît, ne nous refaites pas le coup du club de foot.