Nom local du hanneton. Jadis la hantise de nos paysans. Avant qu’on ne les éradique chimiquement à partir de 1950. Jusque-là, on en récoltait des tonnes par année à Genève. Mais qu’en faire? Pendant l’entre-deux guerres, on décida d’en extraire l’huile pour graisser les aiguillages de nos gares. On les a aussi séchés et broyés pour en faire une pâtée pour les poules. Une expérience peu concluante. Car nos gallinacés se mirent à pondre des œufs qui avaient l’odeur du cancoire! Au grand dam des consommateurs...