MOBILITÉ • Fière de son idéologie qui veut faire le bonheur des gens sans leur demander leur avis, Mme Künzler est en train de monter contre elle une sacrée partie de la population genevoise, qui en a tout simplement marre. Les habitants de ce canton ne sont ni stupides, ni égoïstes: ils savent que tout n'est pas permis, qu'il faut des restrictions dans l'intérêt général, que les transports en commun sont d'intérêt public.
Automobile pas hors la loi
Mais ils savent tout autant que le peuple a voté le libre choix du mode de transport, et que se mouvoir en voiture ne relève, a priori, ni du Code pénal ni du péché mortel. Ils en ont plus qu'assez de ces anathèmes moraux lancés par Mme Künzler et les siens contre le principe même du transport individuel. Cela suffit. Cela doit être vigoureusement dénoncé. Nous n'avons aucune raison, peuple de Genève, de nous laisser culpabiliser par une bande d'ayatollahs qui, d'en haut, sur des plans et des conceptions théoriques, décident de la circulation à Genève.
Arrêts de bus incriminés
Dès lors, félicitons le député Pierre Weiss de demander, par question urgente écrite au Conseil d'Etat, «quel est le nombre d'arrêts de bus créant des bouchons au détriment du trafic automobile privé, et quelle est subsidiairement l'ampleur de la pollution causée volontairement par la DGM (Direction générale de la mobilité), et donc par le DIME (Département de Mme Künzler)».
Chasse aux sorcières
Félicitons aussi au député Jean Romain de réagir à la véritable chasse aux sorcières anti-deux-roues motorisés (motos, scooters), de déposer une motion demandant des places gratuites pour ce genre de véhicules. Totalement sourde à la colère d'une bonne partie de la population, Mme Künzler, au demeurant une personne fort respectable, a besoin de signaux d'une parfaite clarté comme relais de cette exaspération. Au besoin, le peuple pourra, les 6 octobre et 10 novembre prochains, lui délivrer le signal ultime.