Coup de coeur - Coup de griffe du 27.11.2013

COEUR Bravo aux citoyennes et citoyens de la Ville de Genève d’avoir accepté, contre presque toute la classe politique, l’initiative municipale «Sauvons nos parcs au bord du lac». Le texte n’était soutenu que par Ensemble à Gauche et les milieux de protection des aînés. Les autres, unanimement, le rejetaient. Mais voilà, épuisés par notre interminable automne électoral, ils ont oublié de faire campagne! Qualifier l’initiative de fondamentaliste est faux: il est parfaitement défendable de sauvegarder l’inestimable sanctuaire de nos parcs et promenades, et le visage de notre Rade, à nul autre pareil. Prenons le Parc Mon Repos: j’y suis né, j’y ai fait mes premiers pas, il n’a guère changé, et cet immuable me plaît. Paroles de vieux réac? Of course. Mais qui assume. Et aime passionnément sa ville.

GRIFFE Circuler dans Carouge, au volant ou au guidon d’un véhicule motorisé, relève déjà aujourd’hui de l’apostolat sous l’égide de Saint Christophe, patron des voyageurs. Mais cette dimension sacrificielle n’est rien en comparaison de ce qui nous attend: la Municipalité, entre Acacias, Grosselin et route des Jeunes, a décidé, dès le mois de mars 2014, de mettre le paquet pour décourager le trafic de transit. Elle n’aura pas besoin de beaucoup se forcer! Aujourd’hui déjà, on sent toute la part d’idéologie anti-bagnoles des autorités politiques, notamment l’exécutif, de la Ville Sarde: faire payer à la bagnole son seul pécher d’exister. Protéger ses résidents, c’est bien. Mais il y a tout de même des gens qui viennent travailler à Carouge. Un minimum de respect pour leurs déplacements ne serait pas de trop.