Coup de cœur - Coup de griffre

CŒUR - Il est le plus grand, le plus attachant, le plus italien, le plus fou. Giuseppe Verdi (1813-1901) fête aussi son bicentenaire. Lui et Wagner, les deux géants, sont nés la même année! J'ai emmené toute ma famille visiter la maison natale de Verdi, à Roncole, petit village d'Emilie-Romagne. Une ferme, toute simple: la chambre de Giuseppe, pour garder la chaleur, donnait sur les cochons! De là, est parti le plus grand destin de l'Histoire italienne. Son enterrement, en présence de Toscanini qui dirige le Requiem, est l'un des plus massifs rassemblements humains que la Péninsule ait connus. Allez voir, ce samedi 15 juin, à 20h, au Victoria Hall, les grands chœurs de Verdi et des extraits du Requiem, par la Chorale Liederkranz-Concordia. Et passez votre vie à l'écouter. Verdi, c'est le souffle et la passion de la vie qui va.

GRIFFE - Il a fait très fort, le bon docteur Buchs, dimanche, en direct sur Léman Bleu! Ayant face à lui l'intégralité du gouvernement carougeois (Jeannine de Haller, A Gauche toute!, Stéphanie Lammar, socialiste, et le maire Nicolas Walder, Vert), le conseiller municipal PDC a, tout bonnement, demandé la démission, séance tenante, de l'un des trois. Il faut dire que l'exécutif de gauche venait de subir un sacré camouflet: plus de 67% du corps électoral de la Ville rejette la hausse d'impôts. Bon, admettons que Bertrand Buchs ait un peu poussé le bouchon. Reste que, sur le fond, il a raison: la politique financière de gauche, depuis deux ans, est un échec. Sans aller jusqu'à réclamer des têtes en cours de législature, on espère au moins que le signal de la population sera reçu.