CŒUR Il s'appelle Sébastien Kaech, il a 32 ans, il est candidat PDC au Grand Conseil, et il mène une campagne d'enfer! Phénoménal. J'ignore s'il sera élu, et suis d'ailleurs incapable du moindre pronostic, mais en voilà un qui a envie. Et il le montre. Et il n'a pas peur d'être partout, multipliant les apparitions: c'est cela, une campagne politique; si on n'aime pas, il faut faire autre chose. Et puis Kaech a une autre qualité: il ne dit pas «Je suis PDC et tout va bien, circulez, rien à voir», mais «Je suis PDC, j'écoute la souffrance des gens, et je puis vous dire qu'il y a du boulot». Exactement ce que tant de sortants ne nous disent pas. Alors, bon vent à lui, et bien sûr aux 475 autres. Avec un soutien un peu plus appuyé à ceux qui s'engagent avec passion. La politique, c'est aussi du plaisir.
GRIFFE Petit entrepreneur, sachant ce que signifient le risque économique, l'engagement de collaborateurs et l'investissement en matériel, je ne me sens pas pour autant libéral. Libre concurrence oui, liberté d'entreprendre, encouragement aux PME, trois fois oui. Mais adhésion à une idéologie de l'Argent roi, pour ma part, mille fois non. Dès lors, étonnement: en quel honneur le discours d'un éminent leader patronal, à la Rentrée des Entreprises, s'est-il cru autorisé à sommer l'assistance de voter pour l'Entente? On ne peut pas être patron et UDC? Patron et MCG? Patron et socialiste? Patron et Vert? Patron Vert libéral? Patron Pirate? De qui se moque-t-on? En quel honneur les membres cotisants (dont je suis) d'une association professionnelle devraient-ils être pris en otages par deux partis seulement?