Ronald le bulldozer

POLITIQUE • «Les MCG ne sont bons qu’à dénoncer ce qui ne va pas, mais pour les solutions, ils ne sont jamais là». Cette litanie, qu’on entend depuis des années, principalement sur les bancs du PLR et du PDC, il va falloir la revoir. La nouvelle députation MCG, inégale comme le sont tous les groupes parlementaires, compte en son sein une ou deux fortes têtes, non seulement bien pleines mais bien faites. Des constructeurs.

Ainsi, Ronald Zacharias. Avocat, spécialiste du logement. Un bulldozer. Le général Patton, en comparaison, fait figure de délicieux indécis urbain, bobo, ramolli par la pipe et les tisanes. Zacharias, que j’ai eu plusieurs fois dans mes débats au cours de la campagne, ne vient pas au Parlement pour le seul plaisir d’y être, d’y figurer, de s’y faire graver des cartes de visite, mais avec en tête deux ou trois finalités précises, ciblées, dans le domaine de l’immobilier.

Par exemple, ce qui sera bientôt un projet de loi: faciliter l’accès des locataires à la propriété. Tout, dans la tête du nouveau député, est déjà prêt. Il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton rouge. Un politicien fonceur, qui connaît exactement les objectifs qu’il s’est fixés pour la législature. Ses projets seront-ils acceptés? Une chose est sûre: ils existent, visent à améliorer le sort des gens, ont été pensés et préparés. On ne pourra plus dire que ce parti n’a pas de forces de propositions.