La génération Z sous la loupe

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Quel est l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la génération Z? Menée aux quatre coins du globe, la dernière étude d’Oxford Economics apporte un éclairage intéressant. Premier enseignement, ces jeunes nés entre 1997 et 2010 devraient profiter des changements provoqués par cette crise. Que ce soit dans nos modes de vie, de communication, mais aussi et surtout de travail. En effet, l’accélération de la numérisation et du télétravail bénéficie à la génération Z qui est la première à avoir grandi avec les nouveaux outils technologiques.

Selon l’étude, trois autres qualités devraient s’imposer dans le monde du travail ces prochaines années: la curiosité, l’agilité et la créativité. Des compétences que ces jeunes possèdent plus facilement que leurs aînés.

Autre enseignement, la génération Z devrait s’imposer ces prochaines années comme le moteur de la croissance mondiale. Leurs dépenses de consommation devraient, en effet, passer de 467 milliards de dollars en 2019 (431 milliards de francs) à plus de 3 billions en 2030 (2770 milliards). Quant à leurs revenus, ils seront multipliés par sept lors de la prochaine décennie.

Henry Worthington, directeur d’Oxford Economics, rappelle également que l’enseignement doit être complètement revu. Qu’il s’agisse d’études universitaires ou de formations continues. L’accumulation de connaissances, comprenez le bourrage de crâne, que les élèves doivent ranger dans un coin de leur cerveau est clairement révolue. Il convient, au contraire, d’effectuer une transition vers une éducation complète axée sur les connaissances, mais aussi et surtout sur la créativité et l’esprit critique. Ce que de nombreux spécialistes prônent déjà depuis de nombreuses années… en vain.