Les écolos sont tristes et naïfs

ENVIRONNEMENT • Quand j’écoute les grands donneurs de leçon du développement durable à Genève ou ailleurs, deux éléments me sautent aux yeux. Le premier est que dans ce qu’ils disent, il n’y a quasiment rien de concret et de désirable. «Il faut moins prendre l’avion. Mettre une laine plutôt qu’allumer son chauffage. La voiture, ce n’est pas bien. Il faut marcher. Le capitalisme nous pousse à consommer alors qu’on devrait se limiter.»

Je frise la caricature, mais malheureusement je ne suis pas très loin de la réalité. Prenons un exemple très médiatisé, la nouvelle égérie de l’écologie, Greta Thunberg. Cette Suédoise âgée de 16 ans est devenue le porte-drapeau des marches pour le climat. Elle vous fait rêver? Moi pas. En dehors de la figure médiatique, elle fait même plutôt peur. Végane, elle a convaincu ses parents de ne plus prendre l’avion. Pour couronner le tout, le soir de Noël chez les Thunberg, on ne s’offre pas de cadeaux achetés mais uniquement des objets qui existent déjà dans la maison. Totalement flippant.

Le deuxième élément frappant dans les diatribes des écolos déconnectés de la réalité, c’est l’absence de considérations économiques. Prôner la décroissance, c’est plutôt simple. Mettre en pratique une telle idée fumeuse, c’est une autre paire de manches. Pour que l’écologie puisse enfin imprégner nos vies quotidiennes, elle devra assurer les libertés individuelles, garantir le libre choix d’entreprendre et surtout être rentable. Sinon, elle tendra vers une dictature verte dont la fonction principale sera d’organiser la gestion des ressources et du travail tout en redistribuant équitablement les revenus. Une URSS déguisée. Mais je suis certain que Greta Thunberg en rêve secrètement dans sa Suède natale.