Millenials: pauvres enfants gâtés

Ils sont l’obsession actuelle de toutes les marques. Les Millenials, grosso modo ceux qui sont nés entre 1980 et 2000, sont en fait de petites natures qui ont le blues. C’est une récente étude du cabinet Deloitte réalisée dans 42 pays auprès de 13’400 jeunes adultes qui l’affirme. Mais c’est grave docteur? Pour l’économie, un peu. En effet, cette déprime généralisée a forcément un impact sur la consommation de cette classe d’âge tant convoitée. Quand on est triste, on ne dépense pas son argent. Quoique, le shopping peut être parfois un excellent remède aux tristesses passagères.

Mais revenons à ce qui nous occupe: la génération Y. Celle qui a vécu de plein fouet la crise climatique, la récession économique, l’avènement des réseaux sociaux et les bouleversements sociétaux. Où la connectivité, la mobilité sociale et le travail ont été complètement chamboulés. Pas évident de s’y retrouver, on le concède. Mais, dans le même temps, l’expansion économique et la mondialisation ont permis de réduire très nettement l’extrême pauvreté dans le monde. Les derniers outils technologiques ont rendu possibles de nouveaux modes de vie. Bref, tout n’est pas à jeter. Reste que, selon l’étude du cabinet Deloitte, les Millenials sont pessimistes sur l’avenir de l’économie mondiale et désabusés par les médias et les institutions politiques.

Autre problème inquiétant, ces jeunes adultes ne sont pas vraiment heureux au travail. En cause, la perte de sens constatée dans l’univers professionnel. Travailler pour payer ses factures et vouloir le dernier sac à la mode, cela ne fait plus vraiment rêver. Et c’est plutôt réjouissant. Dès lors, la génération Y, droguée aux clichés d’Instagram, souhaite voyager. Parcourir le monde pour mieux se l’approprier. Et si ces enfants gâtés avaient finalement raison?