Un nouvel eldorado pour les entrepreneurs malins

Profitant du formidable développement du commerce en ligne, le dropshipping est une nouvelle tendance qui permet à tout un chacun de créer son business très facilement. En gros, de jouer les intermédiaires entre clients et producteurs. Pour cela, il suffit de choisir un type de produit à vendre (vêtements, électroménager, montres, cosmétiques ou même des jouets). Ensuite, l’entrepreneur en herbe n’a qu’à trouver un fournisseur en Chine qui s’occupera de fabriquer et d’expédier les produits aux internautes. Dernière étape, créer un site vitrine qui s’apparente à celui d’une véritable marque. Voilà, le tour est joué. Le business est créé en moins d’une semaine.

Certains adoptent une stratégie de niche permettant de sortir du lot et de se positionner plus rapidement à l’aide du référencement naturel sur Google. D’autres optent pour une boutique plus généraliste afin de toucher le plus grand nombre. Le risque étant de devoir faire face à une plus forte concurrence mondiale. Dans les deux cas, les dropshippers peuvent très rapidement réaliser de juteux bénéfices. Sans avoir à gérer un stock et sans fabriquer la moindre babiole.

Ce nouveau business est donc facile à créer, peu coûteux et ne comporte quasiment aucun risque. En outre, il peut être géré depuis n’importe où. Ce qui permet à des voyageurs avertis d’avoir des rentrées d’argent sans devoir se fixer à un endroit. Mais pour cela, le processus initial doit être rondement mené. Car il est difficile de trouver des entreprises certifiées et presque impossible de faire une recherche sur Internet pour dropshipper sans rencontrer des centaines d’arnaqueurs et d’intermédiaires. Reste que cette formule en vogue du dropshipping a permis à certains d’engranger plusieurs dizaines de milliers de francs en quelques mois. Mais, comme souvent, la formule «beaucoup d’appelés, mais peu d’élus» se vérifie encore.