2013, l'année porte-bonheur

  • Christine Zaugg

    Christine Zaugg

Tic, tac, tic, tac, pas de panique, nous avons passé outre la fin du monde! L'engouement médiatique autour de cet événement, alors même qu'il a été invalidé scientifiquement depuis longtemps, a permis de remettre l'amitié et l'amour au milieu du village genevois.Depuis une semaine, n'avez-vous pas remarqué à quel point les gens sont subitement devenus gentils, aimables avec leur entourage? Peut-être par crainte de finir en enfer, les messages passionnés ont volé cette année la vedette à ceux plus convenus, que l'on réserve habituellement au passage à l'an nouveau.Du coup, le 21 décembre a été une Saint-Valentin bis. Derniers câlins, derniers sourires, dernières bêtises. Chacun a pimenté ce jour de l'avent à sa façon, selon ses croyances. C'était aussi l'occasion d'inventer une fête de plus. Comme si elle permettait d'oublier les conflits dans le monde: le drame de la Syrie, l'horreur du Mali…Qu'à cela ne tienne! La planète n'a pas explosé mais les cœurs si! Car en définitive, parlons de 2013! Annoncée comme année porte-bonheur avec son chiffre 13, elle devrait apporter son lot de changements. Sur le plan politique, économique ou sentimental. Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle soit fructueuse, heureuse et prospère et qu'elle redonne une niaque d'enfer aux Genevois.Nous vous souhaitons chers lecteurs, une année 2013 d'enfer!