Capteurs pour étourdis

  • Christine Zaugg, rédactrice en chef adjointe

    Christine Zaugg, rédactrice en chef adjointe

La technologie serait-elle la solution permettant de fluidifier le trafic? Diverses mesures sont testées dans le canton. La dernière en date? L’installation de capteurs thermiques dans le but de signaler la présence ou non d’une personne à côté d’un passage piéton. Pour les écologistes, il s’agit d’une technologie onéreuse et inutile. Ils sont en effet choqués que l’Etat débourse 6000 francs par capteur parce que des piétons indisciplinés appuient sur le bouton pressoir et traversent la chaussée sans attendre la phase verte. Ou appuient sans pour autant traverser. Mais pour la Direction générale de la mobilité, la fluidité du trafic passe par ces techniques modernes. D’ailleurs, GHI apprend que ces mêmes détecteurs vont se déployer courant 2018 pour les cyclistes. Leur utilité? Remplacer le système actuel au sol qui devient inefficace lorsqu’il y a trop de luminosité. Les senseurs thermiques prendront ainsi le relais. Reste à savoir si ces nouvelles technologies ne déresponsabilisent pas davantage piétons, cyclistes et chauffeurs. Mais pour le Canton, il s’agit surtout de la première pierre à l’édifice d’une mobilité connectée.

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