Dépassés

  • Sur le bitume, c’est souvent la foire d’empoigne entre les différents usagers. PASCAL BITZ

    Sur le bitume, c’est souvent la foire d’empoigne entre les différents usagers. PASCAL BITZ

L’avalanche de commentaires passionnés postés sur la page Facebook du GHI après la publication d’un article sur les voies cyclables (lire en page 7), le démontre: la cohabitation entre les différents usagers de la route pose de graves problèmes de sécurité à Genève.

Bagarres, insultes et gestes obscènes se multiplient entre piétons, cyclistes, scootéristes, motards et automobilistes. Pire, ces situations conflictuelles d’une ampleur sans précédent se banalisent (lire ci-contre).

Comme souvent sur les réseaux sociaux, les mots pour dénoncer ces conflits sont durs, virulents, menaçants. Tout est bon pour mettre la faute sur l’autre. Vomir son dégoût face à des comportements irresponsables et dénoncer des injustices d’un code de la route qui n’est pas respecté de la même manière par tous.

Pas question ici de réduire le débat, de donner raison aux uns ou aux autres. Comme souvent, les causes du chaos, que personne ne conteste, sont multiples. Les solutions aussi.

Face à l’ampleur des tensions, il semble judicieux de les mettre en œuvre le plus rapidement possible. Le tout, en veillant à placer chaque usager sur un pied d’égalité et à adapter de toute urgence des infrastructures aujourd’hui totalement dépassées par un problème de promiscuité routière qui s’amplifie sans la moindre solidarité.