Dream Team du management

  • Giancarlo Mariani - Rédacteur en chef

    Giancarlo Mariani - Rédacteur en chef

Le Servette FC intensifie sa révolution. A l'intersaison, le club grenat a donné un sacré coup d'accélérateur à ses réformes structurelles (lire en page 3). Le plus révélateur, c'est que celles-ci ont touché principalement l'équipe... dirigeante. Avec l'arrivée de Mirko Müller et Philippe Salvi, et la confirmation d'Arpad Soos et Philippe Kneubuehler aux postes clefs, le président Hugh Quennec a mis en place une véritable Dream Team du management.

En un temps record, ce nouveau comité directeur fait passer la gestion du Servette FC d'une ère catastrophique avec des nominations honorifiques et de complaisance à une véritable politique de l'excellence. La seule qui puisse garantir à un club professionnel, dont les coûts de fonctionnement sont gigantesques, de devenir sinon rentable du moins sain sur le long terme.S'il est encore trop tôt pour savoir comment les nouveaux dirigeants, qui croulent littéralement sous les dossiers, parviendront à tirer leur épingle du jeu, on peut d'ores et déjà dire qu'ils ont gagné la bataille de l'image. En effet, il y a à peine quelques semaines, Servette était au bord du gouffre et n'incarnait qu'une politique du fiasco. Aujourd'hui, c'est tout le contraire. Le club peut largement capitaliser sur une image de marque retrouvée. Celle d'un club sérieux, d'une équipe dirigeante compétente et travailleuse. Et, plus important encore, celle d'une première équipe capable de faire rêver malgré la crise et les restrictions budgétaires.