L’actuelle gestion de la pandémie divise de plus en plus à Genève. Politiciens, experts, citoyens, milieux économiques, sportifs et culturels ne cessent de s’opposer sur l’utilité et la proportionnalité des mesures sanitaires.
Et la tension risque bien de monter encore d’un cran ces prochains jours. L’Etat planche en effet sur un durcissement des mesures pour lutter contre une inquiétante hausse des contaminations qui fait du canton le mauvais élève du pays et le place sur liste rouge.
Dans le collimateur des autorités? Les lieux de baignade populaires et les fêtes privées où les gestes barrières et la distance physique sont massivement et régulièrement bafoués. Notamment les jours et les nuits de grande chaleur.
A ce propos, les communes viennent de recevoir un courrier les sommant d’appliquer de toute urgence les plans de sécurité sanitaire en vigueur. Faute de quoi, ce sera la fermeture des lieux et l’interdiction des soirées festives.
Même si la question des moyens et des effectifs pour appliquer une telle mesure reste ouverte, le bras de fer est engagé.
En attendant de savoir qui le remportera et dictera l’agenda, la stratégie de l’Etat a le grand mérite d’être très claire et sans doute efficace. La récréation est finie. La pause estivale n’autorise personne à négliger ses responsabilités dans la lutte contre le redoutable Covid-19.
Qu’on soit pour ou contre les mesures, pas question qu’un relâchement coupable conduise à revivre le scénario catastrophe d’un semi-confinement. Un point sur lequel, sans prendre le moindre risque, tout le monde peut se rassembler!