Genève, ville d’eau

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Il fut un temps, pas si lointain, où se baigner à Genève était un véritable casse-tête. Hormis les très populaires Bains des Pâquis sur la Rive droite, il n’était pas aisé de poser son linge au bord de l’eau pour piquer une tête.

Et pourtant, entre Léman, Rhône et même Arve, Genève est sans conteste un spot idéal pour les loisirs aquatiques. Encore faut-il construire les aménagements nécessaires!

Peu à peu, au fil des ans, des pontons ont vu le jour sur les berges du Rhône. La plage publique des Eaux-Vives, qui rouvrira le 22 août, est (enfin) venue compléter celle voisine de Baby-Plage. Depuis vendredi 17 juillet, une plateforme circulaire permet un nouvel accès direct à la baignade au quai de Cologny.

Tandis que le week-end des 18 et 19 juillet, une association interpellait les autorités en déroulant le tapis rouge aux nageurs sur le quai Wilson.

Bref, tout à coup Genève semble réaliser son énorme potentiel et accepter son destin de ville d’eau. Les bateaux cèdent un peu d’espace aux simples baigneurs. Il était temps.

Ce nouveau souffle est en effet d’autant plus nécessaire que la menace d’étés caniculaires se vérifie. Si l’on veut éviter une trop forte concentration d’estivaliers dans certains lieux, telles que les fragiles berges du Rhône qui souffrent de surfréquentation, la solution n’est pas l’interdiction d’accès à l’eau mais, au contraire, la multiplication des sites.

Ainsi, mieux répartis, les Genevois en maillots de bain pourront tous se jeter à l’eau.