João Alves, c'est fini!

  • Giancarlo Mariani - Rédacteur en chef

    Giancarlo Mariani - Rédacteur en chef

La nouvelle a surpris tout le monde. L'entraîneur João Alves, l'artisan de la promotion miraculeuse en Super League et de la qualification des Grenat en Europa League, a été démis de ses fonctions avec effet immédiat, le mardi 4 septembre. Son fils et assistant a été prié de prendre la même porte de sortie.

«C'était une décision humainement très triste à prendre. Je n'oublie pas tout ce qu'il a fait pour le club», a aussitôt déclaré le président Hugh Quennec. On le croit volontiers. Comme on croit volontiers que, faute de résultats, les méthodes à l'ancienne de l'entraîneur ne cadreraient pas bien longtemps avec celles plus modernes de la nouvelle équipe dirigeante, voulue et mise en place par le président cet été.Impitoyable donc, le couperet est tombé. Pas sûr cependant que ce choc psychologique suffise à sortir le club de l'ornière. Pourquoi? Parce qu'il y a fort à parier une grande partie des problèmes sportifs de ce Servette, cloué à la dernière place du classement, persistera malgré l'éviction de João Alves. Ainsi, l'union sacrée entre anciens et nouveaux joueurs n'existe pas. Pour l'heure, l'attaque reste désespérément muette alors que la défense est une véritable passoire. Pire, il manque désormais un homme fort et charismatique pour calmer les intrigues de vestiaire. Pour remettre de l'ordre dans la maison grenat, les dirigeants vont devoir trouver rapidement un nouvel entraîneur. Ce dernier devra mettre sans délai tous les joueurs face à leurs responsabilités. Et leur rappeler qu'avec ou sans renforts, Servette n'est assurément pas une équipe de dernière place du classement. Pour l'heure, cette tâche délicate a été provisoirement confiée à Anthony Braizat et Ricardo Dionisio.