Premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace lors de la mission Vostok 1, le 12 avril 1961, Youri Gagarine avait déclaré: «Quand j’ai tourné autour de la Terre dans un vaisseau spatial, j’ai vu pour la première fois à quel point notre planète est belle. Préservons et augmentons cette beauté sans la détruire!» Pas sûr qu’il ait été vraiment entendu depuis, mais passons.
La bonne nouvelle, c’est que cette chance d’admirer notre planète de l’espace se démocratise. En misant sur le tourisme spatial, les entreprises Virgin Galactic et Blue Origin veulent rendre ce rêve accessible au plus grand nombre. Enfin presque, puisqu’il vous coûtera la modique somme de 250’000 francs (!). Mais l’expérience s’annonce exceptionnelle puisque les nouveaux touristes seront propulsés à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude, avant de retomber sur Terre. Ceux qui ne disposent pas de cette somme pourront participer à la nouvelle sélection d’astronautes prévue par l’Agence spatiale européenne aux alentours de 2025. Et selon Claude Nicollier, premier Suisse envoyé dans l’espace en 1992, tout le monde a sa chance. Moyennant une excellente santé et une formation scientifique adéquate.