Le drone, objet volant utilitaire

Trop souvent considérés comme des gadgets servant à prendre des photos de groupe ou à zigzaguer entre les arbres, les drones investissent désormais tous les spectres de l’activité humaine. Et notamment celui de l’agriculture. A Genève, la police les utilise pour détecter la présence de faons dans les champs (lire ci-contre) avant le passage des moissonneuses-batteuses. Avec pour objectif, dans un futur proche, d’étendre l’utilisation de ces avions sans pilote à la recherche de personnes disparues. Cette évolution technologique se retrouve également chez les agriculteurs. Certains font appel à des drones pour pulvériser de l’herbicide sur leurs cultures. Une alternative moins coûteuse et surtout beaucoup plus précise. En s’appuyant sur le balayage topographique, les appareils distribuent une quantité optimale de liquide. Grâce à leurs capteurs, les drones peuvent également servir à l’irrigation des cultures. Mais aussi à l’analyse des champs et du sol. Dans le cadre de l’élevage, ces petits appareils sont capables de voler à proximité d’un troupeau et de faire rentrer les animaux à la ferme au moment de la traite. Ils sont également utilisés pour surveiller les bêtes et s’assurer qu’elles disposent de suffisamment d’eau et qu’aucune d’entre elles ne s’est échappée de son enclos. Une aide précieuse pour les agriculteurs, mais aussi pour les animaux.