L’éducation sans hystérie

  • 123RF/VARNARA GORBASH

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En matière d’égalité entre hommes et femmes, il convient de fuir les revendications partisanes pour mieux s’attarder sur les faits. La dernière brochure de l’Office fédéral de la statistique sur l’égalité entre les sexes est riche en enseignements. Le premier est que les jeunes femmes ont aujourd’hui un niveau de formation égal ou supérieur aux hommes. Autre motif de réjouissance, les filières sont de moins en moins liées au genre. Les sciences, les mathématiques et les métiers de l’industrie pour les hommes, c’est (presque) du passé. Tant mieux.

Qu’en est-il de l’égalité salariale? Loin des 20% souvent martelés par les mouvements féministes, l’écart réel se situe à 8%. Cette différence salariale peut en partie aussi s’expliquer par le fait que les femmes sont plus timides pour négocier leur rémunération. C’est l’opinion de nombreux DRH, hommes et femmes confondus. Corriger le tir passe donc par l’éducation. Dès le plus jeune âge, les parents doivent administrer une bonne dose de confiance à leur fille. Lui faire comprendre que le monde lui appartient si elle s’en donne les moyens. Directrice générale d’Apple? Ou d’UBS? Bien sûr que c’est possible. A condition de croire en ses compétences. Car la victimisation n’est plus une solution. Les discours hystériques de certains mouvements féministes non plus. Pour cohabiter de manière harmonieuse, il convient de vivre avec nos différences. En toute égalité.