Mieux vaut tard que jamais

  • GIANCARLO MARIANI, RÉDACTEUR EN CHEF

    GIANCARLO MARIANI, RÉDACTEUR EN CHEF

La Suisse étudie la meilleure manière de renforcer la sécurité à bord des trains (lire en page 3). Ah! la bonne nouvelle. Mieux vaut tard que jamais. On se demande à combien d’actes de folie il faut échapper pour que nos autorités réorganisent la lutte contre le terrorisme djihadiste. Et pas seulement dans les gares. Certes la tâche est loin d’être facile. Et il ne faut pas inquiéter la population. Mais le temps que nous passons à nous montrer passifs est du temps perdu. Ne pas resserrer les mailles du filet sécuritaire, c’est finalement prendre le risque de laisser des brèches dans lesquelles la barbarie pourrait se glisser tôt ou tard. Pour la combattre, police, gardes-frontière et Service de renseignement ne sont pas sans recours. Tous reconnaissent notamment qu’il est crucial de se réorganiser, de collaborer plus étroitement et d’intensifier l’échange d’informations. Et cela, à l’échelle européenne également. Seulement ainsi, la population sera moins tenaillée par l’angoisse du prochain acte de folie, ici ou ailleurs. En attendant les premières mesures – date symbolique oblige, les partenaires européens se réuniront le 11 septembre – la vigilance reste plus que jamais de mise. Ici et ailleurs.